"Les Heures Souterraines" de Delphine de Vigan

J'ai enfin recommencé à lire!!!

J'avais lu son premier livre "No et Moi", que j'avais aimé tant au niveau de l'écriture qu'au niveau de l'histoire, qui m'avait touchée!

J'étais donc intriguée par son deuxième ouvrage!  Et je n'ai pas été déçue!  Même si, il faut bien le dire, ce livre n'est pas spécialement plein de bonheur et de joie de vivre, au contraire... mais l'espoir est présent, enfin, c'est comme cela que je l'ai perçu!  Par contre, Delphine de Vigan décrit impeccablement l'enfer du travail quand on est dans le colimateur d'un mauvais boss (tiens, tiens!!)! En lisant ces pages, on vit le calvaire de la protagoniste en même temps qu'elle!!!  L'écriture reste très agréable à lire et l'auteur arrive à nous faire vivre les ambiances, les atmosphères lourdes, si bien... Ce livre nous parle, à nous qui courons tout le temps!

A lire donc, à mon avis!!!

Présentation de l'éditeur

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n'ait été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.
Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.
Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l'on risque de se perdre sans aucun bruit.

Comments

[babouu]

je n'ai pas lu ..mais peut-être vais je le trouver à la bibliothèque du village ...je viens d'acheter et de commencer "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" et ça me plait beaucoup!!! bisous et belle journée Fifane

[clothogancho]

Bonne lecture et peut-être de quoi puiser les moyens de ta propre résistance...

[Sonja]

De premier abord, ton livre ne me disait rien! mais après avoir lu le quatrième de couverture, ça a l'air très chouette!!!!
Moi, j'arrive pas à m'y remettre..... J'avais acheté la suite de "Fanfan" pensant pouvoir lire durant ma convalescence! Que nenni avec la smala à la maison, tous mes "plans" sont un peu tombés à l'eau:)))

[valentina]

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[orgebin]

Je ne le connais pas celui là... je le note. :o)